La mémoire naturelle , d'interprétation, comparée à la mémoire artificielle, "par coeur"

(de Eric Oullereau)

 

 

 

mémoire naturelle, d'interprétation  /  (memory "by heart", in english)

mémoire artificielle, "par coeur"  /  (memory "by routine", in english)

 

C'est une mémoire basée sur la structuration.

On structure la pensée que l'on veut retenir, dans une image construite, basée sur le réel.

D'où la capacité de schématisation est très importante.
Pas avec une association linéaire d'images.
Grâce à cette structuration la réflexion est beaucoup plus rapide.
Et aussi, le stockage d'informations se fait de façon à s'emboîter avec les connaissances anciennes.
Cela permet d'affiner les anciens souvenirs, de faire des comparaisons, et de mémoriser des informations proches ensembles.
La réflexion la fois suivante avec d'autres informations serait plus rapide.
C'est pourquoi, les personnes organisées pour la mémoire prennent plus de temps pour mémoriser car elles organisent l'information.
Et ensuite elles sont beaucoup plus rapides tant pour la restitution, l'évitement du hors sujet, et la réflexion par rapport à une autre information.
D'où avec l'âge, la capacité de réflexion de cette manière est plus grande.
La grande difficulté avec la mémoire naturelle, c'est l'illusion quand on a comparé les données nouvelles avec celles qu'on a déjà en mémoire de les avoir retenues.

Et aussi, si on ne fait pas attention à leur particularité elles se confondent avec les premiers souvenirs.

Ce n'est pas une méthode miracle qui dispense un travail de mémorisation spécifique en plus d'une réflexion au préalable.

Nous avons un cerveau qui est soi-disant la création la plus perfectionnée de l'univers.

Si c'est si simple de mémoriser, ce serait suspect.
Et l'utilisation du cerveau ainsi procure du plaisir.
Si c'était très rapide, le plaisir serait raccourci.

C'est la mémoire mnémotechnique, basée sur des associations linéaires d'images  qui ne sont généralement pas directement liées à la réalité.
 Les livres sur la mémoire sont assez spécialisés sur cette mémoire. Par exemple associer une image à un chiffre. Ainsi on peut retenir un numéro de téléphone en associant ces images associées. 
Le problème est que l'apprentissage est séquentiel et déconnecté de la réalité.  
La personne très forte dans ce genre mémoire, en concours, est généralement réputée un peu autiste, car elle demande beaucoup de temps au détriment du travail de la mémoire naturelle.

A l'école, les enfants dans leur immense majorité apprennent par coeur leur texte. Ils ne comprennent que partiellement leur texte.

Et le disent assez rapidement car avec une partie d'associations auditives qui font que l'enfant est plus déconnecté du sens.

Il se base en partie sur la sonorité et perd de vue le sens véritable du texte.

Il l'oublie assez vite.

Sauf s'il fait des rappels.

Il a quand même plus de mal pour garder l'information.
Les personnes âgées qui ont retenu ces fameuses récitations des années après, ont fait un certain nombre de rappels, pour cela. Comme c'est soi-disant un critère qu'on ne perd pas la mémoire, pour le montrer aux autres. Mais c'est moins agréable mentalement.
Certaines personnes ont mal à la tête en récitant un long texte ainsi.

Exemples :

 

- retenir un discours

Dans mon livre sur la mémoire je donnerai une indication d'image assez structurée pour retenir ces  points mentionnés dans la case de droite,
 et aussi pour d'autres domaines, dans mon encyclopédie.
Tout sera déjà organisé de façon quaternaire et avec délimitation de l'essentiel, pour faciliter l'apprentissage par la limitation, le ciblage précis de ce qui est à mémoriser. Pouvoir avoir des repères précis, clé de voûte d'un bon stockage à long terme.
Je donne un exemple d'éléments à retenir dans une structure liée au terrain avec la liste d'opérations pour la culture avec l'éléphant dans la page 'culture avec éléphant de bon verger'

 au 3ème article : Grâce à l'ELEPHANT d'AFRIQUE, CULTURE / PRODUCTION / CREATION de la NOURRITURE CORRECTE / SAINE en 7 ETAPES. Dans le livre, je donnerai le schéma correspondant pour retenir les 7 groupes de points, que j'avais dessiné dans la feuille manuscrite que j'avais donné.

Avec l'enseignement de Dale Carnégie de parole en public* : on enseigne l'association d'images linéaire, la mnémotechnie.
 Par exemple : quelques idées à retenir pour parler en public :
- avoir le mérite pour parler du sujet : on nous donnait l'image d'une croix du mérite à retenir
- aimer ce que l'on veut dire, que cela nous tienne à coeur : on nous donnait l'image d'un  coeur à retenir. Il fallait visualiser la croix qui se fichait dans le coeur : pas une image très réjouissante.
- vouloir le partager avec autrui : on nous donnait l'image d'un micro, on devait imaginer le micro qui sortait du coeur

- mémoriser une liste d'animaux ou de fruits

Dans les livres de mémoire, ils parlent tous d'organiser la liste d'animaux en catégories et sous-catégories. C'est ainsi plus rapide. Mais les exemples sont très succincts.
D'où je me suis dit qu'il fallait que je trouve un classement élaboré et des règles de classement et de structuration entre eux pour pouvoir les mémoriser.
Et ne pas à chaque fois me poser la question de chercher comment organiser la nouvelle liste d'animaux devant laquelle je me trouvais.  Eviter de faire un travail de mémorisation nouveau à chaque fois. Une autre mémorisation en parallèle d'une autre mémorisation de liste d'animaux.

La mémoire a besoin de rappels pour garder les informations.
Par exemple voici le conseil que l'on voit dans des livres de mémoire :
1 au bout d'1 h
1 au bout d'1jour
1 au bout d'1 semaine
1 au bout d'1 mois
1 au bout de 6 mois.
J'ai testé cela sur moi-même et en cours particuliers. le conseil semblait bon.
Nécessaire, (mais pas suffisant).
Donc Il faut obligatoirement optimiser son apprentissage, faire le maximum de rapprochements, sinon on n'a ni le temps ni la pensée de faire les rappels nécessaires et on oublie.

Quasiment tout malheureusement, dans ce cas-là.

Cela aidera ainsi :
-  d'apprendre les mots de ma nouvelle langue assez efficacement,
- et aussi avec cette structure, d'apprendre des mots d'une autre langue.

Avec la mémoire artificielle, une solution serait de se raconter une histoire linéaire, non liée à la réalité du terrain.
Si on pense à la réalité du terrain et l'association en tient un peu compte, on commence de mettre un pied dans la mémoire naturelle.