Pourquoi l'humour, la plaisanterie, le comique, et le langage familier sont mauvais

(de Eric Oullereau)

why humor, joke and casual language are bad for the good


 

Le plus de vues sur You-Tube d'un particulier en France est un comique, et les comiques en général sont dans les premiers pour le succès. C'est une question qui concerne ainsi beaucoup de monde.

 

Si on regarde la vie des comiques et ce ceux qui ont un langage familier ou grossier ont une vie qui semble assez déréglée dans l'ensemble :

Louis de Funès était très nerveux à l'écran, c'était très fatigant, Bourvil un grand collègue prenait de la drogue, Fernandel était assez dur dans la vie,

Coluche était un peu gros

Devos, le comique sur les jeux de mots était lui, très gros

Gad Elmaleh, plus proche de nous vient de divorcer.

Norman qui faisait des vidéos comiques pour les jeunes, avait un look assez présentable. Depuis qu'il est plus connu et passe en salle de spectacle, il a une coiffure complètement éclatée la plus souvent.

 

Leur carrière ne semble de toute évidence pas leur réussir dans la vie.

 

Et si on lit des bandes dessinées telles "Boule et Bill", "Gaston la Gaffe", "les profs", "les blondes",... se sent-on avec plus d'intelligence après ?

 

Regardons donc les propos populaires à ce sujet :

"faire le clown",

"faire le malin",

"faire le pitre",

"se faire remarquer"

par exemple.

 

examinons dans le règne animal, les animaux par rapport au rire :

on pense, pour le rire, à la hyène rieuse. Elle montre les dents.

Est-ce bien ?

Etes-vous en admiration devant cela ? On pourrait avoir des doutes.

Et pour les grands primates :

quand un grand singe montre les dents, c'est qu'il est effrayé, pas pour montrer qu'il est heureux.

En fait, tout comme pour la hyène.

 

regardons de plus près maintenant ces expressions populaires.

Le comique est associé au clown.

Savez-vous pourquoi il a un nez rouge ?

En fait c'est parce qu'autrefois l'humoriste était alcoolique, il avait donc le nez rouge, et disait ainsi un peu n'importe quoi, et cela faisait rire les gens, ses bêtises, ses propos assez stupides, grossiers.

 

Que se passe-t-il dans le cerveau pour déclencher le rire ?

J'ai réfléchit pendant un certain temps avant de comprendre ces mécanismes qui font que l'on est absorbé par ces propos ou textes dis comiques, et rire ou sourire à cause de cela. pourtant ces propos ou textes n'ont pas une réputation d'intelligence, de savoir.

 

Où était la faille dans le comique ?

 

Comme nous avons vu pour les animaux, ce qui leur fait montrer les dents, c'est la peur, une émotion.

Et pour le comique, ce qui nous fait justement rire, c'est une bêtise, quelque chose d'énorme, qui fait un peu peur tellement c'est bête.

Cela fait travailler nos abdominaux.

Certains disent que 10 mn par de rire est salutaire.

C'est plutôt que les personnes devraient travailler leurs abdominaux un peu plus, si elles ne le faisaient pas.

 

Quelles conséquences mauvaises sur le cerveau ?

Le cerveau marche par habitudes.

En écoutant il peut avoir le choix entre plusieurs réflexes possibles : soit en entendant des mots, de vouloir construire une image assez poussée, soit par exemple, de s'arrêter au son des mots, et s'amuser à voir tous les jeux de mots qui pourraient être fait à ce sujet.

Comme par exemple : "quel jeu de mollets pour jambettes" au même son que "quel jeu de mots laids pour gens bêtes".

Mais cet exercice est très superficiel, et ne s'intéresse qu'aux sons, pas le sens.

Par exemple :

J'ai vu récemment pour la première fois une comique qui commençait à jouer au théatre en faisant rire avec des jeux sur les mots, à la Devos (une Deboeux au lieu de 2 CV pour une voiture, par exemple~).

J'avoue que quand elle m'avais dit cela, au restaurant j'avais eu un peu peur, j'avais eu un mouvement de recul, elle avait pour moi le cerveau tout chamboulé selon mes principes d'analyse, dans le cynisme.

Elle m'avait dit que non elle n'était pas dans le cynisme mais les jeux de mots.

J'assistais à une conférence à côté d'elle. Je lui avais demandé si elle pensait à avoir des répliques pendant la conférence, comme quand elle assistait à un comique, car elle avait ce réflexe aussi. Elle m'avait dit que oui. Je l'avais interrogé sur une grosse débilité du chercheur conférencier. Elle était d'accord avec moi. Plus loin dans la conférence, elle n'avait pas du tout compris la conséquence du point de base, car elle avait trouvé très bien une expérience assez vide, et l'énormité de l'expérience. Je l'avais interroge par mail quelques jours plus tard. Elle ne m'avait pas répondu. J'avais discuté avec elle. Elle avait soi-disant un très gros Q.I. C'est pourquoi, je voulais savoir où elle en était à ce sujet.

Ainsi, elle ne comprenait pas son erreur, gonflée artificiellement par son test de Q.I. et sa répartie humoristique, avec un gros succès auprès de spectateurs assez ignorants.

D'où j'avais eu la confirmation de la déficience due au réflexe humoristique, ou encore, pour employer une expression similaire, d'humour décalé. Elle avait le cerveau un peu décalé par rapport à la réalité.

Une conséquence visible de façon externe : elle parlait très vite et était stressée.

Donc son corps lui faisait sentir qu'elle trichait avec elle-même.

 

Le véritable bon exercice mental en comparaison :

Quand on écoute on doit chercher à visualiser ce qu'on entend, on s'occupe de la fabrication d'images,

cela demande de ne pas se relâcher dans le vagabondage mental

ou de penser à des jeux de mots, car là on est dans la sonorité mais pas dans les images.

On doit construire à partir de images que l'on a, les relier entre elles, et les relier aux images que l'on a en tête. D'où l'intérêt d'avoir une bonne mémoire, et d'avoir une mémoire remplie. plus elle est remplie et organisée, plus c'est facile, ou au moins on est plus motivé, et organisé, on avance dans nos habitudes pour stocker.

Cela demande donc une réflexion lente, posée, suivie, à l'opposé de l'humoriste qui joue à la personne qui ne réfléchit pas beaucoup et à qui lui arrive souvent beaucoup de malheurs.

 

Ainsi, il ne faut pas s'étonner qu'en général les humoristes n'ont pas une relation profonde avec leur conjoint. Et donc ils ont souvent des enfants qu'ils envoient à l'école car ils ne savent pas bien s'en occuper à la maison. Ils se croient soi-disant intelligents pour voir des failles des autres ou par leur observation de ridicule "innocent", mais ne remarquent pas qu'ils passent totalement à côté du très grand plaisir de la bonne visualisation par le cerveau.

Là le sang dans le cerveau peut augmenter de 30 à 40%, et cela procure un très grand plaisir.

Le cerveau se développe.

 

Très loin de la situation du rire où le cerveau reste à l'état très végétatif, avec des propos qui conforte sa paresse mentale ne voyant qu'il est plus intelligent que la personne ou la situation qu'il voie qui le fait rire. Ce ne sont que des observations très primitives, et d'où le succès des comiques, flattant un très grand nombre de personnes. 

 

la plaisanterie est aussi un moyen d'éviter une réflexion que l'on sent absente en soi, une fuite par rapport à soi, comme des enfants quand on leur pose une question à laquelle ils ne savent pas répondre et se mettent soit à éclater de rire, soit en disant une bêtise pour faire diversion, et éviter de dire qu'ils ne savent pas répondre

 

cas du langage familier :

J'ai mis ce cas avec le comique, car le point commun est le décalage par rapport aux mots exacts appropriés qu'on devrait soit utiliser soit entendre. cela nous fait déviez l'attention de notre cerveau vers ces mots inadaptés, en surplus. Les personnes qui les utilisent font preuve d'une très grande suffisance intellectuelle. "Elles en savent assez" pour ne pas rester sur des mots très connus, "communs", pour faire du genre et en utiliser d'autres.

Elles restent dans des mots clichés qui se répètent sans qu'elles s'en aperçoivent.

exemple :

J'avais contacté un webmaster à propos d'un de ses articles.

j'avais une question de précision pour ces propos.

Il m'avais répondu par "Hi" (comme j'écrivais en anglais à un anglophone, avec un site en anglais), et n'avait ... pas répondu à ma question, juste dévié sur une idée que j'avais dit.

Je lui avais alors demandé de ne pas employer de mot familier (Hi) dans sa réponse et avait demandé redemandé la réponse à ma question en la précisant un peu. Cela demande une certaine énergie, c'est fatiguant,

Il avait enfin répondu.

J'avais alors écrit pour le remercier, en rajoutant une précision, c'était à propos de la barbe, que ce n'était pas naturel, on était des O.G.M.. Il n'avait absolument rien compris.

Il avait répondu à côté.

Une réponse qu'on dit tordue, comme le langage familier est tordu par rapport en réponse par rapport à ce que le cerveau attend quand on communique.

Il m'avait dit pour essayer de justifier son intelligence qu'il avait un Q.I. de 143. Le Q.I. est un test autiste, méprisant la mémoire, d'où la profonde réflexion, vu qu'on a rien besoin de savoir en particulier, par définition

(sauf des petits réflexes pour arriver à vite trouver ces toutes petites logiques qu'il y a dans ces tests )

Il se croyait ainsi très intelligent. Tout comme la comique. mais il ne réalisait pas que les articles qu'il écrivait étaient très superficiel.

Après environ 10 emails, j'ai pu lui faire reconnaître qu'il n'était qu'en mode journalistique, c'est-à -dire avec des articles qui devaient informer pour lancer une réflexion mais que ce n'étaient pas des articles de recherche, (l'un étant sur les vaccins et j'avais attiré l'attention sur des propos complices avec les laboratoires).

Mais il se croyait toujours très intelligent, en admiration devant les instruments technologiques très sophistiqués.

Donc assisté par des chercheurs, et ainsi, sans vraiment besoin d'une réflexion poussée puisqu'on réfléchissait à sa place.

Le fameux 'Hi" se retrouve malheureusement beaucoup sur internet, et cela fait vraiment méprisant, vilain.

Relâché. Et le texte qui va avec... relâché.

 

D'où le cerveau, avec le langage familier pas très stimulé, tout comme pour le comique, la plaisanterie.

 

Conclusion:

Ainsi, tant le comique, la plaisanterie que le langage familier sont à totalement éviter,

pour essayer d'avoir des bons réflexes mentaux,

et de les affiner.